Le moral m'a un peu quitté cette semaine. C'est bien regrettable. Entre cet interro auquelle je ne m'attendais absolument pas, et le 11/20 que je viens de récolter en SES (une grosse déception), je suis en phase de sérieuse remise en question. Ai-je autant de facilités comme je le pensais ? Ces notes ne sont-elles que dues à un manque de travail ? Est-ce que je serai prise dans une bonne prépa ? Je ne me pose pas la question de savoir si j'ai le niveau d'aller en prépa : je pense que oui, et que la prépa est un monde tellement différent qu'on ne peut que s'y épanouir, et progresser d'une façon qu'on n'imagine même pas. Il suffit de jouer le jouer le jeux, de travailler, travailler, travailler. Tout le monde a des difficultés quelque part, mais au final tout le monde finit par progresser. Alors j'ai confiance en ma capacité à faire une prépa, même si parfois je sais que le moral me quittera. Mais est-ce que les lycées le verront, à travers mes notes ? Estimeront-ils que j'ai les capacités ? C'est la grande question. Bien sûr, il n'est pas trop tard pour me rattraper. N'empêche, ces notes-là ne font pas plaisir. La seule bonne surprise de la semaine venait de là où je m'y attendais le moins : l'histoire-géo en anglais. Ca me ferait presque aimer cette matière !
Mais la géographie en français, c'est autre chose. L'heure de ma composition se rapproche à grands pas, et pourtant je n'ai pas appris autant de choses qu'il le fallait. Je n'y arrive pas, pas avec une matière que je déteste autant, un chapitre indigeste. Alors oui, j'ai fini par savoir que la région Rhône-Alpes "occupe une situation de carrefour important à l'échelle européenne qui lui donne un rôle clé dans cet espace" et qu'elle doit "réduire les discontinuités frontalières par de nouvelles ouvertures permettant l'accroissement des flux". Mais ce n'est pas suffisant. Pour faire une composition, il faut connaitre une importante quantité d'informations, et une foule de détails, je suppose. Ce que je ne sais pas.
Il ne me reste plus qu'à attendre. Attendre que la tempête passe. Attende que ces deux heures se terminent enfin, essayer de coucher le plus de mots possible sur la papier. Extirper de ma mémoire autant de connaissances que je le pourrai. Et attendre que la tempête ne se calme. Ca ira mieux au prochain chapitre. Vivement l'histoire. La révolution industrielle, c'était un chapitre bien plus intéressant !
Ca ira mieux demain soir. Quelle que soit l'issue de ce DS, je crois que je ne pourrai être que soulagée. Demain, je pourrai enfin surfer un peu plus longtemps sur le net sans ressentir cet affreux sentiment de culpabilité. Je pourrais aussi me dire "demain, je travaillerai un peu". Oui, je le pourrais. Mais à quoi bon ? Je sais que je ne le ferai pas. J'ai à peine travaillé que j'ai déjà besoin de souffler. Vivement le week-end.
D'ailleurs, ce week-end là, il faudrait en parler. Est-ce que revenir deux heures un samedi matin (non chers lecteurs, je ne suis pas collée !) pour entendre parler de métiers peut vraiment être considéré comme un week-end ? Je ne crois pas. Heureusement que l'après-midi sera plus intéressant. Les derniers préparatifs du concert que nous avons réussi à organiser. Une chorale qui va chanter dans notre lycée et reverser tous les bénéfices à notre association. Et, en plus de ça, je vais enfin pouvoir découvrir le bébé de ma prof principale (vous saurez que je suis une vraie comère, très curieuse !), qui a accepté de venir au concert (le petit a 13 mois, et comme je suis complètement gaga des bébés, voilà qui va me ravir ! Vous en faites pas, je me tiendrai bien, je vais pas aller vers le bébé pour jouer avec lui ! Je me contenterai de le regarder de loin :)
Vivement le week-end... Ou déjà, vivement demain soir.
Mon prochain article, je l'espère, sera plus joyeux.
(L'avantage, tout de même, de ne pas avoir le moral, c'est que les lignées que j'ai écrites aujourd'hui ont pu paraitre un peu plus poétique. Enfin, c'était mon ressenti en les écrivant, reste à savoir si mon impression sera confirmée en les relisant !)
Bonne soirée, et surtout, si je peux me permettre un conseil : ne vous mettez pas à travailler la veille un DS de géographie, vous voyez ce que ça donne ! Et ne commencez pas à lire une pièce de théâtre seulement deux jours avant l'évaluation, au risque de ne pas l'avoir terminée la veille à 22h45 (oups, je ferai mieux d'aller lire ces deux derniers actes au lieu de taper sur mon clavier !).
Dis donc, ça m'a bien du bien d'écrire, comme quoi l'écriture est bien une passion pour moi (même si je dois avouer que les articles de ce blog sont souvent rédigés un peu à la va-vite, sans organisation ni relecture. Je devrais y faire attention).
Donc, comme je le disais... Bonne soirée !
